Lorsque nous parlons de liens toxiques et pénalités nous entendons tout et son contraire. Entre information et désinformation, nous passerons en revue le vrai du faux.

Le négative SEO fonctionne, par un mauvais voisinage de liens  !

En fin d’année 2018, suite à une mise à jour de type Pingouin, Google a largement communiqué sur sa capacité à détecter le négative seo et plus particulièrement les créations de liens artificiels. Ainsi nous avons vu fleurir un grand nombre d’articles relayant cette information, allant jusqu’à remettre en cause l’utilité du désaveu de liens.

Pour mieux nous éclairer, Vincent Courson (Search Outreach Specialist @ Google) a répondu aux questions des référenceur lors du SEO Campus en mars 2019.

Je cite :

Que faire lorsqu’un concurrent utilise des liens factices pour dégrader nos performances SEO ?
La réponse de Vincent Courson sur le negative SEO est la suivante : « Depuis la dernière mise à jour de Penguin, les liens abusifs, artificiels, ne sont plus pris en compte (exemple : un lien issu d’un TLD exotique ou placé sur une ancre peu recommandable). Ces liens remontent dans la Search Console, pour informer les webmasters, mais ils ne sont pas pris en compte par Google ».

Doit-on prendre le temps de désavouer des liens ?
Non.

Pourtant, dès la question suivante sur les liens artificiels, nous apprenons in fine que ces derniers sont pénalisés par Google.

« Comment Google interprète les échanges de liens ?

Il s’agit d’une méthode de création de liens artificiels, « pénalisée par Google ». Tous les liens réciproques ne sont pas concernés, certains sont naturels. En revanche, Google « est en mesure de comprendre quand un lien n’est pas naturel. Faire un échange de liens dans le footer, c’est so 2006… ».

 

Cette version utopiste de la détection automatique des liens toxiques nous faciliterait la vie, mais avec du bon sens, nous pouvons tout de même nous demander : comment un algorithme peut-il différencier un abus volontaire de netlinking et du NSEO (Negative SEO) ?

Soyons clair ! Dans les faits, le négative SEO fonctionne toujours, j’ai rencontré toute forme de pénalités et filtres qui en sont liés, j’en rencontre encore en 2019 et les techniques Black Hat au service du déréférencement ne manquent pas :

  • Vol de contenu
  • Indexation de page en duplicate content
  • Spamco (technique qui vise à créer des commentaires et des profils)
  • Création massive de liens

J’en passe et des meilleurs, encore dernièrement, notre fiche Google My Business Statum a été vandalisée semaine dernière, il s’agit à proprement dit de Négative SEO.(Elle ne l’est pas restée longtemps, on veille au grain)

Mais revenons à nos moutons, laissons le pingouin de côté et parlons des liens toxiques ; notre dernière expérience sur le sujet s’est déroulée en mars 2019 (Oui ! au même moment où Vincent Courson a pris le temps de nous expliquer que les liens toxiques n’affectaient plus l’état de santé SEO ???? )

Mayday, tour de contrôle nous perdons de l’altitude dans les SERP

Panique à bord, les statistiques et les positions d’un de nos clients dévissent début mars, 30 % de perte de trafic organique.

Pas de refonte, ni de mise à jour sur le catalogue produit. Les causes qui expliquent cette chute sont Offsite. Pas besoin de chercher très loin, nous comprenons rapidement qu’il s’agit d’une campagne de négative SEO. Comme le démontre le graphique ci-dessous le nombre de liens a significativement augmenté un mois avant la catastrophe :

Diantre ! La search console répertorie soigneusement les liens nocifs à notre référencement. Ainsi le corollaire entre chute de position et augmentation du nombre de liens est évident. La seule issue qui s’offre à nous est d’utiliser l’outil de désaveu de liens.

L’outil de désaveu de liens, un outil indispensable.

Malgré la controverse sur son utilité, dans certains cas l’outil de désaveu de lien est indispensable, notamment lors d’envoi de message d’avertissement sur la présence de liens artificiels sur la search console ou plus précisément dans notre cas cité précédemment.

Pour désavouer des liens, vous devez avoir un accès complet au compte Google Search console. Lorsque vous aurez sélectionné le site, un message d’avertissement vous rappellera que le désaveu de lien est une méthode qui peut avoir des conséquences sur le classement de votre site sur les pages de recherche.

Coûte que coûte, vous êtes un aventurier du nettoyage de liens sales, vous vous décidez à désavouer. Pour ce faire il faudra créer un fichier en format TXT sur lequel vous indiquerez toutes les sources de liens de mauvaise qualité, pour lister ces derniers je vous conseille d’utiliser les outils suivants :

  • Ahref
  • Majestic SEO
  • Search console

La méthode la plus efficace est d’inscrire directement le domaine en question pour ne pas louper un lien, surtout qu’il est important de noter que vous ne pouvez envoyer qu’un seul fichier par site, autant vous dire que ce fichier doit être exhaustif. Pour mentionner un domaine dans votre TXT, utilisez la syntaxe suivante :

domain :siteducriminel.com

Veillez à lister un domaine ou un lien par ligne. Après l’envoi de votre fichier de désaveu, il se peut même que Google se réserve le droit de juger de la légitimité de votre demande. Il prendra jusqu’à quelques semaines pour traiter l’information mais vous voici rassuré : vous avez assaini votre voisinage de lien et pouvez maintenant dormir sur vos deux oreilles.

Le saviez-vous ? Nous pouvons aussi vous mener sur le chemin de la tranquillité avec une campagne SEO efficace !

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